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Hélène Latte

Le travail pictural d’Hélène Latte interroge le geste du peintre. La question de la représentation lui semble particulièrement intéressante aujourd’hui, depuis que la peinture a été bousculée par l’émergence de nouveaux outils de fabrication et de captation de l’image. Il y a une vingtaine d’années, Hélène Latte choisit dans sa pratique, de ne plus utiliser la peinture pour chercher à représenter les aspects extérieurs du monde. Elle préfère l’utiliser pour écrire sorte de langage qui serait plutôt inspiré par ce qui n’appartient pas, au départ, au visible. Dans le geste de peindre, il s’agit plus pour Hélène Latte de mettre en scène des mouvements, des relations, des rapprochements ou des tensions, des harmonies ou des divergences, voire des principes et des manifestations. Pour cela elle emploie des éléments visuels qui, au fil des années, vont prendre différentes formes. Ces éléments sont toujours employés dans la perspective de créer une sorte de dramaturgie picturale, de scènes visuelles. Dans cette quête, Hélène Latte fait dialoguer dans ses toiles différents états de la peinture.

 

Sans chercher à se définir, les peintures d’Hélène Latte font dialoguer différents états de la peinture, et se présentent comme des visions qui semblent préférer nous laisser face à nos propres perceptions, sans chercher à apporter de réponse.

 

Cette peinture est issue d’une série qui explore la notion de mouvement, sorte d’instantané capté en suspension, et qui, de par son format à échelle humaine, aspire à ouvrir une certaine dimension physique chez celui qui regarde.

762

762

Acrylique sur toile, 190 x 160 cm, 2024

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