Derrière le personnage fictif de JJB se trouve l’effort collaboratif entre l’esprit humain et un système d’intelligence artificielle générative. Il utilise cet outil de texte-vers-image pour créer ce qu’il appelle des «wrong architecture illustrations».

 

À travers l’approche de JJB, le potentiel esthétique de l’image est exploité comme une illusion rationnelle, ce qui signifie qu’elle est vue comme probablement réelle mais pas tout à fait, où les lignes et les formes semblent conserver leurs attributs normaux. Dans son travail, JJB souhaite explorer et expérimenter avec des gestes purs en architecture. Toutes les images ont une touche de science-fiction douce, post-apocalyptique, et une qualité presque éphémère : il est difficile de les définir.

 

Il se demande : «Que signifie construire, créer ou laisser une trace en tant qu’être humain au sein d’un environnement naturel ? Les gestes créés par l’homme sont «superposés» à l’environnement, parfois l’organique est transformé en une forme artificielle abstraite, et d’autres fois c’est la composition de l’objet qui confronte le cadre naturel. En d’autres termes, ces mutations favorisent une provocation pour le dialogue entre les éléments visuels.

 

Plus une image se rapproche de la réalité, plus un spectateur peut se rapporter à ce qu’il voit. Cependant, il est essentiel de maintenir au moins un élément esthétique désynchronisé et en opposition à tous les autres, en l’étirant ou en le déformant au point où la structure de sa réalité commence à se briser.»