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Simon Collet

Procédant d’une soustraction à des champs aussi divers que la peinture classique, les films de science-fiction, les jeux vidéo ou même les romans fantastiques, les éléments qui entrent en jeu dans le travail de Simon Collet passent ensuite par le filtre d’un transfert de matière qui en éprouve la plasticité. Les outils qui permettent ces conversions peuvent être qualifiés d’industriels : peinture pour carrosserie, imagerie de synthèse et impression numérique s’emploient à revêtir voire à travestir des lattes de bois, des pans de tissu ou des lés de papier peint. Nous sommes alors en présence d’échantillons hybrides et multifonctions qui composent ce que l’artiste nomme des «kits», sortes de répertoires dans lequel il vient puiser pour mettre en scène ses interventions dans des espaces aussi bien physiques que fictifs, white cubes comme univers mathématiques, feuilles de papier comme écrans de projection. La perméabilité des médiums et leur adaptabilité produisent des oeuvres en résonance avec leur contexte d’exposition et pourtant relativement dématérialisées dans lesquelles la texture — au sens numérique du terme — se fait l’écho de la peinture.

                                        Aude Launay

 

Remake 7 est une œuvre d’art multimédia qui explore les paradoxes et les similitudes entre deux mondes : celui de la peinture, tangible, et celui des images synthétiques, générées de manière procédurale et virtuellement infinies. L’espace virtuel entre en collision avec la réalité physique du monde.

Remake 7

Remake 7

Impression jet d’encre sur papier dos bleu, bouleau, peinture acrylique, vernis anti-UV, 22 x 14 x 11 cm, 2022

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